Histoire vache


Durant notre périple dans le Kerala et notre visite du quartier juif de Fort Cochin nous avons acheté une jolie petite tête de vache en bois pour mettre dans l'entrée de la maison de Palm Meadows.
En faisant les bagages avant de partir prendre l'avion pour rentrer à Bangalore, Jean-Yves me propose de la mettre dans la valise et je refuse en disant qu'elle allait s'abimer et que je la prenais en bagage à main ! Grosse erreur. Après avoir enregistré les bagages au comptoir, nous passons une première sécurité qui vérifie le billet, puis une seconde sécurité avec contrôle par portillon, puis contrôle avec un détecteur sur tout le corps et contrôle des bagages à main. Ce qui est important à ce moment là, c'est d'obtenir tous les tampons. On se plein parfois de l'administration française (que je connais bien...) mais ce n'est rien comparé à l'administration indienne qui est, sans doute, la reine mondiale des petits papiers tamponnés.
Donc on obtient tous nos tampons sur les billets, les sacs, sauf le sac de la vache. Et là débute un long conciliabule avec la sécurité qui refuse de nous laisser embarquer la vache en bagage à main sous prétexte d'abord qu'elle est trop lourde (on démonte assez vite cet argument) mais ensuite que les cornes sont trop dangereuses ! (le tout est en bois tendre). Ils restent néanmoins catégoriques et on aime déjà trop notre vache pour l'abandonner, il faut donc retourner à l'enregistrement et refaire toutes les étapes en marche arrière.
1 - Il faut attendre un membre de Kingfisher (la compagnie aérienne) pour retourner au comptoir. Je repasse avec lui la sécurité en sens inverse
2 - Il faut aller au stand enveloppage en plastique des bagages car nous n'avons qu'un petit sac en toile pour protéger la vache
3 - Avant d'arriver au stand je réalise que ce doit être payant (ce qu'on me confirme) mais bien sur j'ai laissé le sac avec les sous à Jean-Yves qui lui est dèjà dans la salle d'enregistrement
4 - Je repasse donc la sécurité avec nouveau contrôle (ils commencent à tous me connaître), je récupère de l'argent, je repasse la sécu dans l'autre sens, je vais au stand enveloppage mais là personne ! Le stand vient de fermer... (Pendant ce temps l'heure tourne et nous ne sommes plus très loin de l'embarquement).
5 - Heureusement les gens de Kingfisher sont sympas et me trouve une boite en carton dans laquelle ils mettent la petite vache qu'ils finissent par enregistrer.
6 - Je repasse alors la première sécurité, la deuxième sécurité (c'est bien ils sourient maintenant) et j''obtiens alors 6 tampons et signatures sur mon billet d'avion. C'est "collector" mais le contrôleur de l'avion le garde au moment de monter dans l'avion. En revanche ils redonnent le petit bout avec le numéro de place mais qu'il faut bien garder car parfois en débarquant on vous redemande ce petit morceau de ticket. Eh oui.
7 - Je retrouve Jean-Yves qui gentillement m'a acheté à boire et je feuillette le magazine GQ avec John Abraham en couverture (cf article Dostana de mon blog de janvier). Tout va bien. En plus les avions ont un peu de retard, la vache aura sans doute le temps d'embarquer.
8 - Arrivée à Bangalore : la vache dans son carton est la première à sortir sur le tapis des bagages. Elle est intacte. Victoire.

Commentaires

  1. ce fut vraiment une "vache" aventure !!!!
    au moins elle a une histoire cette sculture
    bises

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