Femme/homme : chacun son combat

Bangalore est en plein développement et les constructions de centres commerciaux, d'immeubles d'habitation ou même de routes (en tout cas les grands axes de circulation) fleurissent à travers la ville.
Sur la plupart des chantiers on se demandait pourquoi il y a tant de femmes qui travaillent (aux tâches de portage de cailloux, de sable, nettoyage etc.) qui est assez inhabituel pour nous.
En fait comme le travail des enfants est désormais interdit en Inde et que les enfants faisaient ce travail se sont les femmes maintenant qui les ont remplacées (boulot que ne fera pas un homme).
Et que font les hommes pendant ce temps là ? Ils attendent qu'ils pleuvent en allant au temple pour implorer les divinités. La mousson n'est pas là et il y a un déficit de 50% de précipitation en Inde. A Bangalore il a un peu plu en mai et début juin, mais alors qu'au 15 juin le gros de la mousson devait commencer à arriver : rien, pas une goutte.
C'est assez catastrophique pour le pays qui a besoin d'eau pour nourrir en riz et en légumes plus 1 milliard d'habitant. Les prix des produits de base vont augmenter et un suicide massif de paysans qui ne pourront pas récolter à l'automne est déjà prévu comme à chaque fois que la mousson fait défaut.