Un gros navet

En matière de cinéma de science-fiction on pensait avoir touché le fond en regardant l'indigent "Cowboys et Envahisseurs" avec Daniel Craig qui a trop forcé sur le botox labial et qui se Nicole Kidmanise ne pouvant faire qu'une bouche en cul de poule quelque soit la scène qu'il joue.
Et bien on a vu pire hier avec "The darkest hours" (je ne sais pas si il y a une traduction pour la sortie française). On était tout content de voir un film à Bangalore qui n'est même pas sorti à Paris.
La première mauvaise surprise c'est que c'est encore un film en 3D, donc il faut des lunettes qu'on a oublié de louer à l'entrée et qu'il faut aller chercher sinon on voit tout flou. Mais avec les lunettes, les couleurs deviennent très grisâtres.
On s'installe dans nos fauteuils basculants, on demande gentillement à notre voisin d'arrêter sa conversation téléphonique car le film est déjà commencé depuis 5 mn (ce qu'il ne fait pas) et on essaye de rentrer dans le film. Tiens ça se passe à Moscou, ça change un peu (mais Mission Impossible 4 aussi). Mais ensuite rien, il ne se passe rien du tout. 1h30 de promenade d'un groupe de 4 survivants qui errent dans la ville en essayant d'échapper à des lumières extraterrestres qui les aspirent et les transforment en poussière. C'est tout. Des dialogues nuls, pas d'humour, mal joué, c'est affligeant. Surtout n'allez pas voir ce film. Et même si nous ne sommes que le 7 janvier je le déclare déjà Navet de l'année !
Heureusement que ça ne nous a couté que 150 roupies (plus 20 roupies de lunettes !) et que le cinéma est juste à côté de chez nous.